Les centres socio-culturels
Au cours des Assises de la Culture organisées par la Ville de La Rochelle en 2015, un manque de communication récurrent entre les différents quartiers de la ville a été pointé. Face à cette difficulté, les arts de la rue – par leur nomadisme – semblent être le medium propre à ce besoin.
Depuis, le CNAREP Sur le Pont a initié un projet de médiation, en proposant à différents centres socio-culturels de la ville de participer à la création de ponts et passerelles entre les différents quartiers de La Rochelle, à travers et grâce aux arts de la rue.
Avec pour point de départ cette création d’un parcours de sensibilisation aux arts de la rue, les centres socio-culturels de la ville – Tasdon-Brongraine-Les Minimes, Christiane Faure, Le Pertuis, Vent-des-Îles et Saint-Éloi – se portent volontaires pour écrire les bases de ce travail avec des objectifs communs. À travers une écriture et une envie commune, ce projet est alors à la fois social, territorial, artistique et culturel.
Le parcours proposé aux centres socio-culturels se construit sur la base des activités du CNAREP Sur le Pont et des résidences artistiques programmées.
Grâce aux répétitions commentées et à des ateliers conçus exprès pour eux, les enfants peuvent observer des artistes au travail, les rencontrer et partager leur univers artistique.
Ces rencontres prennent place dans plusieurs quartiers de la ville, et permettent aussi à ces enfants de découvrir et pratiquer de nouveaux espaces de leur ville.
Ce projet se nourrit d’une forte dimension de rencontre, avec :
- les arts de la rue et l’art en général,
- les artistes (par la construction d’un lien affectif avec ces compagnies si les enfants participent aux différents temps d’une résidence),
- les enfants d’autres quartiers et d’autres âges,
- de nouveaux espaces et quartiers de leur ville,
- la rencontre avec soi-même.
Le cycle d’activités « arts de la rue » privilégie une découverte et une sensibilisation aux arts de la rue dans toute leur diversité pour l’enfant de façon à la fois individuelle et collective, par la rencontre et l‘épanouissement de son identité par le prisme de la pratique d’une vie culturelle partagée.