Compagnie Marzouk Machine – Phœnix

"Phœnix"

par la Compagnie Marzouk Machine

Résidence : 8 -> 17 mai // Studio 900 - La Rochelle

Représentation : Vendredi 15 mai · 18h30 // Esplanade de l'Encan - La Rochelle

-> Pour mieux connaître l’univers de la Compagnie Marzouk Machine, nous vous proposons de découvrir Apocalypse, un spectacle de son répertoire.
>> Représentation : Samedi 9 mai · 19h // Place des Coureauleurs – La Rochelle

Création 2026
Spectacle tout public dès 10 ans
Durée : 3h – Durée envisagée pour la sortie de résidence : 1h30

Tragi-comédie philosophique de rue

Phœnix, c’est l’histoire d’une assemblée citoyenne, d’un chantier, d’une famille. On y parle de démocratie, de catastrophe écologique, d’héritage.
Mais aussi… d’une I.A. qui ne sait pas faire une tarte aux pommes avec amour, du privé qui est politique.
Et surtout, de Liberté.
Et à la fin, ça finit bien.
Peut-être.

Équipe

Création collective dirigée par Sarah Daugas Marzouk
Écriture, mise en scène Sarah Daugas Marzouk
Interprètes Brice Lagenèbre, Anaïs Petitjean, Marlène Serluppus, Pierre-Damien Traverso
Régie générale, son, plateau Nicolas Douchet
Assistance mise en scène Céline Bertin
Accompagnement à l’écriture et à la dramaturgie Catherine Benhamou
Construction, décoration Marie Bernardin
Collaboration à la recherche bibliographique Jérémie Guignand
Production Nathalie Diebold
Diffusion Esther Hélias

Soutiens : Aide nationale à la création pour les arts de la rue 2025  – DGCA / DRAC Auvergne-Rhône-Alpes / Résidences d’auteurs – Écrire pour la Rue – avec le soutien de la SACD et de la DGCA
Coproductions : Département Cultures Pour Tous – Ville de Laval – Laval Agglo / Aide à la création – Réseau Risotto, réseau francilien pour l’essor des arts de la rue et de l’espace public
Coproductions et accueil en résidence
: CNAREP : Sur le Pont – la Rochelle (17), Le Fourneau – Brest (29), L’Atelier 231 – Sotteville-lès-Rouen (76) – Accueil soutenu par le réseau ReNAR – Réseau Normand des Arts de la Rue dans le cadre du plan « Mieux Produire, Mieux Diffuser », Pronomade(s) – Encausse-les-Thermes (31), Éclat – Aurillac (15), Les Ateliers Frappaz – Villeurbanne (69), Le Boulon – Vieux-Condé (59), Le Citron Jaune – Port-Saint-Louis-du-Rhône (13), Quelques p’Arts… – Boulieu-lès-Annonay (07) / L’Archipel, Granville (50) / Les Aires – Théâtre de Die et du Diois (26) / La Lisière, Bruyères-le-Châtel (91) / Saison culturelle Pays Gentiane (15) / La Vache Qui Rue, Moirans-en-Montagne (39) / La Laverie, Saint-Étienne (42) Avec le soutien du Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes et de la Friche Lamartine, Lyon (69)

© Kalimba

Compagnie Marzouk Machine

(Pont-de-Barret – 26)

La compagnie Marzouk Machine se donne pour mission de sauver l’humanité en créant des spectacles à la fois populaires et insolents. C’est dur, mais elle ne lâche rien ! Car pour elle un monde meilleur est possible. Gros bisous.

Créations : Crache ou je t’étrangle (2015) / Tripalium (2016) / Say my name, Motherfucker (2018) / Apocalypse (2019) / Street Ski (2021) 

En plus… la note d’intention

Apocalypse, notre deuxième spectacle sorti en 2019, dresse le constat d’une société en cours d’effondrement et en expose les conséquences pour les générations présentes et futures. 5 ans plus tard, les mœurs ont commencé à changer !! Merci à Greta Thunberg, Jean Marc Jancovici, au GIEC et à Marzouk Machine.
Le climato-sceptique est une espèce en voie de disparition, et hormis quelques énergumènes de type bûcheron argentin, la majorité de l’humanité est d’accord pour dire que ça craint ! Que ça craint grave même. Et pourtant, la prochaine création ne parlera pas des 16 meilleurs leviers d’action pour devenir un·e bon·ne écolo-citoyen·ne, mais bien de notre incapacité collective à agir sur cette crise existentielle.
Et 1, et 2 et 3 de-grés ! Rien ne nous arrêtera. Encore moins la transition écologique qui, forte de notre déni collectif, aggrave le problème. On continue, fuite en avant, à trouver des « solutions » pour ne surtout rien changer.
Place au greenwashing, à fond les ballons ! À la « sobriété mesurée » de M. Macron, celle qui « va nous permettre de produire plus » ! Le risque existentiel pour l’humanité est à présent certain, pour autant aucune analyse internationale ne montre un ralentissement de la sixième extinction de masse en cours, bien au contraire. Les analyses ne suffisent plus. Pendant le confinement du Covid, là, ça a marché ! Comme quoi,… « quand on veut, on peut ! ». Une décroissance forcée, et de l’argent magique pour les pays riches ! Un « effort de guerre », et des restrictions de liberté.
Force est de constater que seules des mesures drastiques, perçues comme très contraignantes, pourraient nous amener à préserver l’avenir. Force est de constater également que les gouvernements ont un rôle à jouer, puisqu’ils ont la capacité de restreindre les libertés individuelles pour le bien commun. Mais attention ! Là, on touche à un enjeu fondamental et passionnant : la liberté et ses limites.
La Liberté est un concept constitutif de notre vision du monde et du bonheur. Elle est tout autant un probable facteur de notre inaction et de notre déni.
Le panneau « dictature verte », « écologie punitive » est brandit dès lors qu’une mesure annoncée réduirait un peu notre confort, nous priverait de notre superpuissance occidentale.
Pourtant, nous pouvons douter de nos libertés réelles : gouverné·e·s à coup de 49.3 amputé·e·s de nos droits sociaux, nos vies privées surveillées par le numérique… Et pourtant, la seule chose qui paraît compter c’est notre liberté de consommer.
Qu’est-ce qui fait que nous nous sentons libres aujourd’hui ? Que met-on derrière ce mot ? La possibilité d’agir sans contraintes ? N’est-ce pas l’une des raisons de notre catastrophe écologique ? Ne sommes-nous pas illusionné·es par la représentation libérale de ce concept ? Le capitalisme nous libère-t-il ou nous aliène-t-il ? Est-il vraiment possible d’être tous et toutes libres et égaux, comme le voudrait la Déclaration Universelle des droits de l’Homme et du Citoyen ? Bref… ! Jusqu’où peut aller notre liberté ?