Compagnie Rêvolution ~ « Le Crew »

-> En résidence de création Sur le Pont : 22 > 26 avril 2025

-> Également en résidence de création à :
                  – Musicalarue
                  – Lacaze aux sottises
               

© Fabien Sanchez

Fouler la rue

Création 2025
Spectacle tout public
Durée : 40 min.

Le Crew

Dans Le Crew, l’environnement est le meneur de jeu. Il guide Anthony Egéa et son escouade de danseurs dans une flânerie rythmée où les vibrations des souffles et des corps font l’effet d’un tendre ouragan emportant le public dans une nouvelle géométrie du spectacle. Cette forme chorégraphique a pour ambition de révéler à travers différents tableaux des sites tantôt remarquables, tantôt ordinaires du paysage urbain.
Passant de la douce émotion à la transe jouissive, ces impromptus sur fond de décors urbains, qu’ils soient figés ou déambulatoires, habillent de paroles dansées le patrimoine naturel et bâti, lui donnant ainsi des nouvelles couleurs et lui conférant de nouveaux sens de lecture.
Ce qui fait la signature et la force de cette forme tout terrain, c’est une écriture chorégraphique subtile, inventive qui fait le lien entre les danses académiques, urbaines et actuelles afin de créer une gestuelle hybride transcrite par des interprètes capables de glisser d’une technique à une autre, de les fusionner, les harmoniser pour donner à voir une gestuelle renouvelée et pourquoi pas inédit…

Équipe

Idée originale, chorégraphie : Anthony Égéa
Interprètes (en alternance) : Lalantina Lefrançois, Aurélien Vaudey, Manuel Guillaud, Juliette Bachelet, Nino Rouvreau, Kevin Gratien, Ismaël Gueye-Delobbe, Maxim Thach, Hamza Biyaye
Composition musicale : En cours

Co-productions et soutiens : Fabriques RéUniES : Sur le Pont · CNAREP – La Rochelle, Lacaze aux sottises – Orion/Salies-de-Béarn, Musicalarue – Luxey / DRAC Nouvelle-Aquitaine / Mieux Produire, Mieux Diffuser – DGCA

Compagnie Rêvolution

(Bordeaux – 33)

C‘est en 1991 que sont posés les jalons de la Compagnie Rêvolution Dance, initialement imaginée sous la forme d’un collectif de jeunes artistes. En animant cet espace de rencontres et de partage où les influences de chacun se croisent et se nourrissent mutuellement, les jeunes artistes revendiquent un décloisonnement du champ chorégraphique.
Au fil des années, leurs identités artistiques voyagent, s’enrichissent, se singularisent et tout naturellement leurs convergences artistiques diminuent. À partir de 2001, le collectif devient une compagnie, portant dorénavant la seule signature d’Anthony Égéa. L’année qui suit, la compagnie ouvre les portes de la première formation professionnelle pour des interprètes hip hop en France.
Enthousiaste et dévouée, son équipe pédagogique assurera, à travers sa formation, de solides bases sur le plan local, puis régional et enfin national.
Le programme de la formation se développe très rapidement et le répertoire de la compagnie s’étoffe, avec des propositions artistiques qui abordent des sujets dits de « société », comme la place de la femme dans le hip-hop (Amazones, Soli 2), le métissage des esthétiques (Tryptique, Urban Ballet, Clash), des cultures (Rage) ou encore des arts (Les Forains, Anima). Anthony Égéa pousse la compagnie à se réinventer et invite le public à traverser de nouvelles passerelles entre les esthétiques. Elle surprend par l’ouverture de ses repères chorégraphiques, dans une recherche continue d’harmonie entre symétrie et déséquilibre, douceur et urgence, continuité et modernité…
En 2016, la compagnie s’installe dans son nouveau lieu, Le Performance, qui centralise désormais toute son activité : un espace de travail de l’équipe administrative, la formation professionnelle, un espace dédié à la création et à l’accompagnement de jeunes compagnies, ainsi qu’à des événements culturels et une école des danses dédiée à la pratique amateur.
Le fourmillement incessant d’idées d’Anthony Égéa pousse la compagnie à se réinventer continuellement, et invite le public à traverser de nouvelles passerelles entre les esthétiques. Elle surprend par l’ouverture de ses repères chorégraphiques, dans une recherche continue d’harmonie, entre symétrie et déséquilibre, douceur et urgence, continuité et modernité…

Créations : Triptyk (2001) / Amazones (2003) / Soli (2005) / Urban Ballet (2008) / Clash (2009) / Tétris (2010) / Middle (2011) / Kafig Brasil (2012) / Rage (2012) / Dorothy (2013) / Bliss (2014) / Kreuz (2016) / Les Forains (2016) / Anima (2017) / GIC (Groupe d’Intervention Chorégraphique) (2017) / Muses (2018) / Uppercut (2020) / J.B.U. (2020) / One Man Pop (2021) / Explosion (2023) / Hi-Fu-Mi (2024) / Le Bal Rêvo (2024)