Du 12 au 14 avril – JEANNE SIMONE avec « La Traverse #1 »

Résidence : 12 > 14 avril

Lieu de résidence : Mireuil

Expérimentation en public : Dimanche 14 avril – 11h // Mireuil

Artiste associée à
Sur le Pont
CNAREP en Nouvelle-Aquitaine

Pour créer La Traverse, la compagnie JEANNE SIMONE a besoin de votre participation !

Vous êtes danseur·se amateur·e ? Vous êtes curieux·se de changer votre regard sur la marche et de pratiquer votre ville autrement ?
Vous êtes séduit·e par l’idée de chorégraphier le réel ?
Vous souhaitez participer à une exploration chorégraphique, rassembleuse, simple et délicate ?

Si vous avez plus de 12 ans, consultez l’appel à participation ICI et rejoignez les artistes du 12 au 14 avril (aucune expérience chorégraphique n’est demandée).

// Cette expérience collective se poursuivra à la fin de l’année 2024 avec La Traverse #2 //

Marcher la ville au ralenti

Création 2024
Expérimentation tout public
Durée : 1h

La Traverse #1

La compagnie JEANNE SIMONE initie un projet qui ne peut exister qu’avec vous : La Traverse. Une marche ralentie qui avance dans la ville, qui réunit en discrétion, et fait événement dans la ville tout en flirtant avec l’invisible.

C’est une pièce chorégraphique qui met le simple fait de marcher au centre de l’attention, qui nous rappelle que cet acte si anodin engage en vérité toute notre intelligente machine corporelle et nous inscrit en relation au monde et à notre environnement. Une pièce de temps qui ralentit la ville et ses flux, en bouleverse doucement l’humeur, par autant de marches individuelles et connectées entre elles. Une manière douce et ténue d’intervenir dans l’orchestration urbaine.

Équipe

Artistes chorégraphiques : Laure Terrier, Julia Leredde

© Anaïs Blanchard

Production : JEANNE SIMONE

Co-production : CNAREP Sur le Pont, La Rochelle

JEANNE SIMONE

(Bordeaux – 33)

Depuis 2004, JEANNE SIMONE explore une dramaturgie des corps en relation aux espaces, et très spécifiquement ceux de nos quotidiens. L’attention aux lieux et à leurs usages nourrit sa réflexion et son écriture chorégraphique et sonore.
Observer, détourner, prendre soin, révéler. Décaler nos points de vue d’usager·e·s, renouveler nos relations aux environnements qui nous façonnent. Traverser d’intime l’espace public, mettre en coprésence nos états perceptifs à la vie quotidienne…
Si les espaces non dévolus à la représentation sont par essence ses viviers de recherche, tous les espaces nourrissent son cheminement, même les théâtres, dès lors que la compagnie les considère dans leur entièreté pour en donner à lire la multitude d’usages.
Les créations de JEANNE SIMONE questionnent la fragilité, l’appétit, l’éclat de l’être dans ses espaces quotidiens et interrogent les possibles du vivre ensemble.
La recherche corporelle de JEANNE SIMONE s’aventure vers une poétique chorégraphique du quotidien. Avec les danseur·se·s autant qu’avec les comédien·ne·s et musicien·ne·s, elle travaille à rendre quotidienne la performance physique et à révéler le potentiel poétique des défauts, des irrégularités de chaque corps en jeu.
Son rapport à l’espace (public) repose sur une grammaire des perceptions, son vocabulaire sur l’affûtage des différents systèmes du corps (avec le Body Mind Centering comme fabuleux matériau de base).
Les moments chorégraphiés sont des structures précises qui laissent l’interprète à l’écoute du moment, de l’accident, de la rencontre avec l’extérieur.

Créations : DES MONDES (2004) / ET/OU (2005) / Le GOUDRON N’EST PAS MEUBLE (2007) / LE PARFUM DES PNEUS (2010) / MADEMOISELLE (2011) / CARNETS DE CHANTIER (2014) / GOMMETTE (2014) / NOUS SOMMES (2015) / À L’ENVERS DE L’ENDROIT (2016) / UNE FORÊT D’ÉCOUTANTS (2016) / SENSIBLES QUARTIERS (2018) / LA GRANDE SURFACE (2020) / L’AIR DE RIEN (2021) / CE QUI S’APPELLE ENCORE PEAU (2021)