Et le temps s’arrête,  On a écouté l’herbe pousserPour toucher du doigt la terre et l’autonomie,On renoue avec ceux du bout d’ailleurs,On apprécie, on se réapproprieNotre espace de création, l’imagination estFébrilePuisqueLe futur qui vient sera notre passé,En pire.Le spectacle vivant vire en nature morte à QR code,Les apéros

Des portes /des portesDes portes qui s’ouvrent Des murs qui tombentLe sourire / les sourires donnés au genou blessé d’un enfant La marche des mères qui s’insurgent et résistent Les femmes, les hommes, qui tendent la main aux errantsCouleurs de vie, éclats de tendresseUn monde sans fin, sans limites, sans frontière,Lumières

À quelques centaines de mètres derrière ma maison commence un bois, qui s’enfonce loin dans la campagne. C’est un grand bois peu entretenu, où l’on pénètre par des chemins terreux qui serpentent en grimpant. À mesure que l’on s’y enfonce, on découvre de vieux chênes agriffés aux talus,

J’avais déjà refusé deux contrats cette semaine, alors quand cette putain d’appli Divertyjob a sonné je savais que je ne pourrai pas dire non. Une heure plus tard j’étais dans le CultureParc, une laisse à la main au bout de laquelle titubait un poney blafard. Sur le canasson

Texte 1 Pour être honnête, la situation actuelle n’est pas vraiment faite pour qu’on se retrouve vite. Et pourtant, j’ai l’impression qu’elle décuple notre envie de vous revoir. Alors oui on devra s’adapter, inventer des nouvelles façons de nous rencontrer. Mais on se retrouvera, à l’air libre, entre

“Le présent glisse comme une pomme lisse que l’on peine à croquer. Ainsi le présent s’étire et se mue, il change de tranche c’est déjà le futur. Le meilleur service que l’on puisse rendre au futur c’est de ne pas croquer la pomme.  Toute image a ses limites,

Et demain ?Demain n’existe pasIl se construit depuis hier jusqu’aujourd’hui grâce à nos souvenirs passésDemain sera donc un inconnu à tendance partielle de nos contributions vaincuesL’espoir nous est donc permis de faire Histoire Dans une nécessité de rêves prémonitoires Afin de prévoirCe que sera ce “nous” en devenirJ’aspireUn futur quotidien

« Rédiger » quelque chose sur notre vision du futur. On me demande de « rédiger ». « Rédiger »… On nous a coupé nos jambes d’acrobate. Nos corps sont ankylosés, vides, séchés. Nos esprits fragiles, instables, incertains. Ce confinement n’était pas une résidence de création. Ce dé-confinement n’est pas

On n’a jamais assez d’imagination pour le pire. J’ai appris avec le temps que rien ne se passait jamais comme prévu. Rien ne se passe jamais comme prévu. C’est une règle. Il suffit de désirer une rencontre pour qu’elle n’arrive pas, préparer un mot d’esprit pour qu’il tombe