Nuées d'artistes

© Marie MonteiroJe me souviens de ces rencontres soudaines, de ces inconnus surpris de voir arriver la nuée envahir l’espace au public retrouvé. Passé l’étonnement, nous pouvions voir à nouveau s’éveiller l’émerveillement dans le regard des passants.Je me souviens des rires, des mots, des flots de paroles dans

© Marie Monteiro Quel plaisir d’avoir formé une brochette d’artistes et de nous avoir permis de cuire un peu plus sur le pavé !Car il parait que ce monde n’est pas terminé… Oh merde on respire encore un peu et on peut encore faire des réunions virtuelles.Bon il fallait

© Marie MonteiroCe qui m’a le plus ému c’est quand nous avons joué face à un HLM de 7 étages, je crois, et de voir des têtes apparaître au fur et à mesure. Une femme avec son chat les larmes aux yeux, une femme seule. Un père avec

© Marie MonteiroLaleu, 6 juin. On joue pour les résident.es de l’EHPAD. Je lance le texte « Je suis cassante, délicate… », une voix plus haut me répond « émue, amoureuse ». C’est une vieille dame, les cheveux roses, qui nous regarde de son balcon. Pendant tout le spectacle, elle nous répond,

© Marie MonteiroCe fut comme une rentrée des classes, un déconfinement artistique, une Nuée d’oisillons sauvages en libertés… J’ai en mémoire, ces sourires de gens aux balcons, les yeux qui pétillent de retrouver de la poésie, de l’humour, de l’insouciance et de la belle folie… je me souviens

© Marie Monteiro Dimanche 7 juin matin.Port-Neuf. Place d’Ile de France. La place. Vide.La queue à l’entrée des commerces, avec les un mètre de distance entre chaque client.Un banc avec 4 hommes, 4 hommes de la rue, certains assis, les autres debout. Des bières et du pâté sur le banc.J’arrive,

De cette rencontre inédite, – entre des artistes et une ville, ses différents quartiers, ses habitants, de cette nuée sauvage mais orchestrée à l’écoute, je retiendrai…- la plongée sans brassard dans un moment d’une grande liberté avec un public en pleine libération. « Qu’est-ce que ça fait du bien